اخبار مترجمة :Paris et Londres peuvent-ils se substituer à la protection américaine de l’Europe dès 2024 ?
Pourtant, ces deux puissances clés pour la sécurité du vieux continent, semblent aujourd’hui sur le déclin, payant le prix de budgets militaires trop réduits et d’une activité opérationnelle trop soutenue pour le format de leurs armées, durant les années 2000 et 2010. En outre, celles-ci sont exposées à d’importantes difficultés dans les domaines des ressources humaines et à des arbitrages sévères en matière de programmes d’équipements.
Aujourd’hui, le risque de voir, sur un calendrier particulièrement court, les États-Unis se désengager du théâtre européen, ne cesse de croitre. Ces deux pays pourraient, alors, avoir à assumer le rôle de protecteur de l’Europe, pour lequel ni l’un, ni l’autre n’est pleinement dimensionné.
Cependant, qu’en serait-il si les armées britanniques et françaises, venaient à opérer telle une force armée unifiée, pour contenir la menace russe, mais aussi pour fédérer les européens autour d’un nouveau pacte sécuritaire ?
La menace croissante d’un désengagement des États-Unis du théâtre européen et annexes
Lors d’une récente interview, l’ancien président Donald Trump, à nouveau favori des sondages dans la course à la Maison-Blanche, a réitéré ses menaces concernant un retrait de la protection « offerte » par les États-Unis, aux pays européens de l’OTAN, si les européens « ne payaient pas leur dû« , sans véritablement préciser ce que le « dû » en question, représentait.
Quoi qu’il en soit, entre les propos du candidat Trump, et ceux de son colistier, JD Vance, il ne fait guère de doute que s’ils venaient à retrouver le Bureau Ovale, le soutien américain à la défense européenne serait sous une menace historique, même si les européens venaient à céder aux exigences forcément croissantes et itératives, du nouveau président américain.
En outre, même s’il ne mettait pas ses menaces à exécution, ou si Kamala Harris remportait la présidence, le développement des tensions entre Washington et Pékin, voire entre Séoul et Pyongyang, risquent fort d’amener les armées américaines à devoir se désengager massivement des théâtres européens, moyen-orientaux et africains, pour concentrer leurs forces sur le théâtre Pacifique, face à l’Armée Populaire de Libération.
Il semble, dès lors, évident que les Européens doivent désormais anticiper très sérieusement un retrait américain d’Europe, et peut-être, même, une menace sur le bouclier nucléaire avec lequel les États-Unis ont protégé l’Europe de l’Ouest face à l’Union Soviétique et aujourd’hui la Russie jusqu’à présent.
Les armées françaises et britanniques demeurent sous le seuil de crédibilité pour se substituer à la protection américaine
Toutefois, les armées américaines ne représentent pas uniquement la principale force militaire de l’OTAN, ni le bouclier nucléaire de l’ensemble de ses membres, en dehors de la Grande-Bretagne et de la France qui disposent de leur propre dissuasion stratégique.
En effet, Washington est également le ciment fédérateur qui maintient l’Alliance Atlantique comme un ensemble militaire cohérent, et donc dissuasif. De fait, le retrait de la protection effective américaine de l’Europe, quelle que soit sa forme, pourrait probablement entrainer la dislocation de l’Alliance, chaque pays cherchant à trouver une voix intermédiaire, par exemple, en négociant avec Moscou, pour garantir sa sécurité, autant que possible.
Les deux puissances nucléaires stratégiques européennes, par ailleurs toutes deux membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations-Unis, ne parviennent cependant pas à apparaitre comme une alternative crédible aux États-Unis, le cas échéant, aux yeux des européens.
Les raisons à cela sont multiples. Dune part, des armées conventionnelles trop réduites pour peser face aux armées russes ; de l’autre, des positions parfois ambiguës vis-à-vis de la défense de l’Europe ; et, enfin, des doctrines nucléaires purement nationales, sans aucun volet spécifique européen.
De fait, aujourd’hui, ni Londres, perçu comme directement lié aux États-Unis en toute chose, ni Paris, perçu comme un partenaire non fiable aux ambitions hégémoniques en Europe, ne peuvent représenter une alternative suffisamment fédératrice pour garantir la cohésion du bloc européen de l’OTAN, en cas d’un retrait de Washington.
Le potentiel d’une coordination stratégique entre Paris et Londres en matière de défense
Si la dimension de la confiance politique relève pleinement des dirigeants français et britanniques, le fait est, aujourd’hui, ni la France, ni la Grande-Bretagne, ne disposent de forces armées suffisamment crédibles, pour convaincre les Européens de demeurer unis face à la menace russe.
Mais qu’en serait-il, si Paris et Londres faisaient front commun dans ce domaine, en rassemblant, de manière organique, leurs forces armées, de sorte à disposer d’une puissance commune et globale ? Le fait est, la force résultante serait, en tous points, particulièrement convaincante…
La Grande-Bretagne et la France, des partenaires de 120 ans dans tous les coups durs
L’hypothèse d’un rapprochement des armées françaises et britanniques, dans une vision organique unifiée, est tout sauf une hypothèse absurde. Historiquement, en effet, les deux pays ont démontré une grande cohésion, en particulier dans les moments difficiles, pour engager leurs armées de manière coordonnées et efficaces.
Dès le début du XXᵉ siècle, Paris et Londres ont fait front commun, en Europe en particulier, pour contenir la montée en puissance de l’Allemagne prussienne, et les deux armées ont combattu côte à côte dans les tranchées européennes, sur les océans ou aux Dardanelles, pendant toute la Première Guerre mondiale.
Il en fut de même durant la Seconde Guerre mondiale, les britanniques déployant leur principal corps d’armées aux côtés des armées françaises face à la Belgique en 1940. Si ce corps n’a pas été annihilé, à Dunkerque, pour continuer le combat après la défaite de la bataille de France, ce fut grâce aux forces d’arrière-garde françaises, qui ont retenu les forces allemandes pendant l’opération Dynamo.
En dehors de l’épisode de Mers-El-Kebir, les forces françaises ont trouvé asile et soutien à Londres pendant trois ans, et la libération du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, et ont activement participé au soutien des forces britanniques, notamment à Bir Hakeim. Et c’est bien grâce à Churchill, et non à Roosevelt, que la France a été considérée comme un vainqueur de la Seconde Guerre mondiale, et non un pays sous tutelle, comme le souhaitait le président démocrate américain.
Après la Seconde Guerre mondiale, les armées françaises et britanniques ont continué à opérer conjointement, même si Londres décida de se rapprocher beaucoup plus de Washington, après l’affaire de Suez de 1956.
Ainsi, que ce soit au Liban, dans les Balkans, au Moyen-Orient, en Afghanistan, en Libye, au Mali et en Syrie, les armées des deux pays ont très souvent agi de concert, habituées qu’elles sont à collaborer étroitement, sur tous les théâtres. Elles pourraient donc, si pas simplement, en tout cas, efficacement, se coordonner étroitement, pour agir comme une seule et unique force armée, si cela s’avérait nécessaire.
Des forces terrestres complémentaires et très expérimentées, habituées à collaborer sur le terrain
L’effet le plus déterminant, d’un tel rapprochement, pour atteindre les objectifs fédérateurs en Europe, concernerait les forces terrestres. En effet, ensemble, l’Armée de terre et la British Army, représenterait une force terrestre de manœuvre et de projection de puissance, bien plus crédibles, qu’elles ne peuvent le faire, chacune de leur côté.
Celles-ci aligneraient, en effet, presque 200.000 militaires professionnels, et 60.000 réservistes opérationnels, soit bien davantage que ne pourrait en envoyer l’US Army, en cas de conflit en Europe.
Elles disposeraient, en outre, de près de 350 chars lourds, 700 chars légers / véhicules de reconnaissance et de combat, 1400 véhicules de combat d’infanterie, 3000 transports de troupes blindés, 110 hélicoptères de combat, 160 hélicoptères de manœuvre et une centaine d’hélicoptères de reconnaissance armés.
L’artillerie demeurerait un maillon relativement faible de cette force unifiée, avec moins de 200 tubes, une trentaine de LRM, et une défense antiaérienne d’accompagnement trop légère. Pour autant, les deux armées ont pour doctrine de coopérer avec leurs forces aériennes respectives, dans ce domaine, pour assurer la défense aérienne des zones d’engagement.
Surtout, les deux forces disposent de l’expérience du combat, qui plus est, du combat en coopération, et consacrent une partie importante de leurs moyens pour assurer le soutien des forces, qu’il s’agisse de logistique, de renseignement ou de commandement.
On remarque, enfin, que ces deux forces se complètent dans de deux nombreux domaines, les forces françaises étant plus légères et plus mobiles, alors que les forces britanniques s’avèrent souvent plus lourdes, mais mieux blindées et plus lourdement armées.
Une puissance aérienne redoutable, capable de projections à longue distance et suffisante pour soutenir deux théâtres
Avec 330 avions de combat modernes, la flotte de chasse franco-britannique s’avèrerait capable de tenir tête aux forces aériennes russes, dans tous les domaines, en dehors du bombardement stratégique. En effet, même si la Russie dispose encore d’un millier d’avions de combat tactique, seuls 40 % d’entre eux sont des appareils modernes Su-30SM, Su-34, Su-35s et Su-57.
En outre, les équipages de la Royal Air Force comme de l’Armée de l’Air et de la Marine nationale, disposent d’un entraînement bien plus abouti que leurs homologues russes, qui ne volent que 120 heures par an, et qui ne disposent que de simulateurs simplifiés.
Les flottes de soutien sont également bien dimensionnées, avec une trentaine de ravitailleurs A330 MRTT, 4 à 7 Awacs, 8 à 14 appareils de renseignement, 8 transports lourds C-17, une cinquantaine d’A400M, 16 C-130 et 27 CN325.
En matière d’hélicoptères, le force aérienne unifiée disposerait de 60 Ch-47 Chinook, d’une cinquantaine d’hélicoptères de manœuvre, et de 40 hélicoptères moyens H160. Une trentaine de drones MALE Reaper complète cet arsenal.
Une Marine de guerre surclassant largement la Marine russe, et disposant de la seconde capacité de projection de puissance de la planète
Une marine franco-britannique représenterait la troisième puissance navale de la planète, et la seconde en matière de projection de puissance. Elle se composerait, en effet, de trois porte-avions majeurs et de cinq navires d’assaut, ce qui est équivalent (pour l’instant), à la Marine chinoise. Néanmoins, la Royal Navy et la Marine nationale ont une expérience de longue date concernant la projection de puissance, opérant porte-avions et navires d’assaut sans interruption (ou presque), depuis la Seconde Guerre mondiale, là où la Marine chinoise ne dispose de son premier porte-avions que depuis une dizaine d’années, et de son premier LPD, depuis vingt ans.
La flotte d’escorteurs se compose, elle, de 10 destroyers antiaériens, 6 Type 45, 2 Horizon et 2 FREMDA, tous mettant en œuvre 32 ou 48 très performants missiles Aster 15 et 30. À cela s’ajoutent aujourd’hui 18 frégates ASM et cinq frégates légères, ainsi qu’une vingtaine de patrouilleurs océaniques et frégates de surveillance armés.
En matière de sous-marins, La Royal Navy et la Marine nationale aligne, aujourd’hui, 11 sous-marins nucléaires d’attaque, évoluant rapidement vers une flotte de 13 navires modernes et performants, 7 Astute et 6 Suffren, sensiblement supérieurs aux Akula, Anteï, Sierra et Viktor III, qui forment le gros de la flotte nucléaire tactique russe aujourd’hui.
Une vingtaine de navires de guerre des mines, en cours de remplacement, et une flotte de soutien composée de 12 pétroliers ravitailleurs (un des grands points forts de la Royal Navy), et de trois grands navires de soutien de débarquement de la classe Bay, complètent cette flotte de surface très cohérente.
L’aéronautique navale alignerait 70 chasseurs embarqués Rafale M et F-35B, 3 Awacs E2-C/D Hawkeye, 25 avions de patrouille Maritime Atlantique 2 et P-8A Poseidon, ainsi que plus de 130 hélicoptères dont une cinquantaine équipée pour la lutte anti-sous-marine.
Cette force navale combinée dépasse en nombre et capacités les forces de surface russes, et disposent de moyens dissuasifs pour contenir la flotte sous-marine de Moscou. Elle peut, en outre, déployer des moyens importants en Méditerranée et autour du Golfe Persique en cas de besoin, et dispose d’un format suffisant pour garantir une disponibilité suffisante d’un groupe aéronaval et d’un groupe d’assauts amphibie, avec les aéronefs, navires d’escorte et de soutien nécessaires.
Une dissuasion suffisante pour contenir pleinement la menace russe en Europe
Reste à étudier le domaine le plus critique de dossier, la dissuasion. Ensemble, la dissuasion française et britannique représentent 8 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, chacun d’eux étant armé de 16 missiles balistiques M51 et Poseidon.
Cette configuration permet de maintenir à la mer, en temps de paix, deux SNLE, et de garder en alerte 24 h, deux autres, sur deux sites différents. En outre, la France conserve deux escadrons de chasse stratégiques armés de missiles de croisière supersoniques à charge nucléaire ASMPA-R, et d’une capacité à équiper certains Rafale M de la flottille 12F de ce missile.
Ce dispositif est aujourd’hui largement suffisant pour neutraliser tous les scénarios, qu’il s’agisse de défendre les deux pays, ou l’ensemble des alliés européens, face à la menace russe, qu’elle soit stratégique ou tactique.
Rappelons, en effet, que les États-Unis ne disposent que de 12 SNLE aujourd’hui, pour porter la dissuasion de seconde frappe, ainsi que de 400 missiles ICBM en silo, et une centaine de bombardiers stratégiques, sachant qu’ils doivent nécessairement disposer d’une telle puissance de feu pour tenir en respect simultanément la Russie, la Chine et la Corée du Nord, et qu’ils doivent, en outre, protéger le territoire US, l’Australie, le Japon et la Corée du Sud, hors domaines dans l’hypothèse européenne.
En tout état de cause, si la dissuasion française est déjà suffisante pour contenir, aujourd’hui, la menace russe sur l’Europe, une dissuasion synchrone franco-britannique, ferait, sans équivoque, jeu égal avec Moscou dans ce domaine.
Redynamiser les accords de Lancaster House pour viser non la standardisation, mais la complémentarité des moyens et des expériences
Enfin, un rapprochement stratégique franco-britannique ouvrirait de nombreuses opportunités de coopération dans le domaine de l’industrie de défense, spécialement si Londres et Paris cherchent davantage la complémentarité des moyens, que leur homogénéité.
Ainsi, Paris dispose des technologies de missiles balistiques stratégiques à changement de milieux, qui échappe à l’industrie de défense britannique, obligée de se tourner vers le Poseidon américain pour armer ses SSBN. Dans l’hypothèse d’un retrait sur soi isolationniste des États-Unis, une telle alternative permettrait de préserver l’efficacité de la dissuasion britannique.
Dans d’autres domaines, ce sont les industries britanniques qui se trouvent en avance sur leurs homologues françaises, ou qui disposent de compétences complémentaires, permettant au couple franco-britannique défense, de se hisser au même niveau technologique que les États-Unis sur l’immense majorité des technologies defense.
Un rapprochement organique des armées des deux pays, favoriserait la résurgence des accords de Lancaster House, qui permettrait de mutualiser certains développements d’équipements majeurs.
Enfin, et c’est loin d’être négligeable, eu égard des difficultés que rencontrent aujourd’hui les armées des deux pays, un rapprochement permettrait de mettre en commun les expériences acquises pour résoudre certains de ces problèmes, à un niveau bien supérieur que le simple échange. On peut également assumer que certaines ressources de soutien, de commandement, de renseignement et de formation, gourmandes en moyens, pourraient être, elles aussi, mutualisées, précisément pour optimiser l’efficacité et en diminuer les couts financiers comme l’empreinte en matière de personnels.
Même dans le domaine du recrutement, il est possible, sans que ce soit garanti toutefois, que la dynamique ainsi créée, participe à un regain d’attrait des armées auprès de la jeunesse des deux pays, surtout si, dans ce domaine également, les initiatives sont prises conjointement.
Un effet de contagion européen autour d’un rapprochement franco-britannique en matière de défense
Reste que même en présentant un front uni, et une coordination organique de leurs armées, le couple franco-organique pourrait avoir du mal à convaincre les plus réticents des pays européens, qu’il s’agisse de convictions ou d’ambitions politiques et industrielles.
Cependant, comme pour le cas du rapprochement entre les deux pays, Paris et Londres pourront s’appuyer sur certains alliés historiques, pour créer une dynamique suffisante en Europe, pour rassembler une majorité de pays.
Ainsi, la Belgique serait, de toute évidence, le premier pays à se tourner vers cette alliance, Bruxelles étant un allié historique des deux pays, et un partenaire clé de la France en matière de défense. Il en va de même de la Grèce, surtout si l’alliance résultante venait à ne porter que sur les pays européens, excluant de fait la Turquie.
Les Pays-Bas, le Luxembourg et la Norvège, pourraient rapidement suivre, là encore en lien avec les alliances historiques vis-à-vis de Paris et Londres, entrainant avec eux la Scandinavie, et certainement les Pays Baltes, le plus en demande en matière de protection stratégique.
Les plus difficiles à convaincre, autour d’une telle alliance formée autour des dissuasions et des armées françaises et britanniques, seraient probablement la Pologne, l’Italie et surtout, l’Allemagne. Chacun de ces pays investit, en effet, massivement pour prendre une position dominante dans la défense européenne, sans toutefois pouvoir se passer de la dissuasion nucléaire américaine.
De fait, l’hypothèse de voir ces ambitions s’effacer face à la dissuasion franco-britannique, et à une puissance militaire coordonnée de ces deux pays, fédératrice en Europe, serait certainement accueillie plus que froidement, en particulier par Berlin.
Toutefois, si le nombre de pays européens s’alignant sur cette initiative devait atteindre un certain seuil, nul doute que Berlin, Varsovie et Rome feraient de même, assurément en cherchant à prendre une position dominante dans ce nouveau dispositif.
Conclusion
On le voit, l’hypothèse d’une coordination étroite entre Paris et Londres, concernant l’utilisation de leurs forces armées, et de leur dissuasion, représente très certainement la meilleure, peut-être même la seule, alternative pour empêcher l’effondrement du bloc européen, si la protection américaine du vieux continent venait à être supprimée, ou significativement réduite.
Il est certainement inutile, aujourd’hui, d’envisager publiquement un tel scénario, ceci ne pouvant que créer des tensions avec Washington et avec plusieurs capitales européennes, alors que le cas ne se présente pas encore.
Néanmoins, étant donné la nature et la réactivité potentielle de la menace sur l’Europe, comme de celle sur la protection américaine, il serait certainement bienvenu que Paris et Londres entament, dès à présent, mais très discrètement, de telles discussions, pour être en mesure de réagir très rapidement le cas échéant.
Reste que, dans ce domaine, l’instabilité politique française, constitue un handicap plus que sévère pour entamer des discussions aussi stratégiques avec les autorités britanniques, elles-mêmes exposées à des problèmes importants sur la scène intérieure.
Il faut pourtant espérer que le sens de l’anticipation des dirigeants français et britanniques, ne soit pas à ce point émoussé par les considérations intérieures, qu’ils en auront perdu de vue la réalité des menaces stratégiques qui peuvent advenir à court terme, en particulier en Europe, et que l’hypothèse ici soulevée, aura été abordée, même de manière informelle.
Article du 19 septembre en version intégrale jusqu’au 26 octobre 2024
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